La bordure de la terrasse
Si vous avez lu les articles précédents sur les tout débuts du jardin (ici et là) vous savez que nous avons commencé à aménager notre terrain alors qu'il était pour ainsi dire nu.
Vous avez pu voir les matériaux que nous avions demandé de garder pour nos aménagements. Les fameux blocs de grès des Vosges, mais aussi quelques poutres en bois issues du la démolition de l'ancienne grange.
Le terrassier nous a donc creusé un joli trou faisant office de terrasse. Un trou car notre maison a été construite trop basse par rapport au niveau du terrain qui est légèrement en pente.
Il a donc fallu réfléchir à comment retenir la terre pour que tout ne s'effondre pas sur la terrasse et que, en même temps, ce soit joli 
!
Avec mon imaginaire débordant et ma créativité sans limite et mon ... (je vais m’arrêter là 
) ainsi que la tonne d'idées que l'on peut trouver sur internet, nous avons décidé d'utiliser à la fois des blocs de grès et les poutres pour retenir la terre.
Nous avons donc créé d'un coté une rocaille en pente :
Pour cela nous avons sorti la pelle et mon papa a mis la main à la patte pour creuser la pente afin de pouvoir poser le blocs de grès dessus. Pratiquement la moitié de la terre que nous avions enlevée a été utilisée pour combler les trous entre les pierres.
Aujourd'hui cette "rocaille" de 4 mètres de long est habitée par un sédum, des aromatiques (thym, romarin, verveine, menthe), un armeria et des bulbes de crocus. Je pense y ajouter encore d'autres sédums et peut être encore une ou deux aromatiques et ce sera déjà pas mal
Le but sera de laisser pousser ce que moi j'ai planté et pas les chardons et autres plantes pionnières qui envahissent tout.
De l'autre côté nous avons décidé d'utiliser les poutres en bois pour faire un muret pour retenir la terre.
Pour cela nous avons peint l'arrière des poutres avec une solution qui permet d'étanchéifier le bois. Nous avons percé toutes les poutres en trois endroits pour y passer des tiges en acier. Vu la hauteur, nous avons d'abord fixé la première poutre dans le sol, puis la deuxième dans la première poutre et un peu dans le sol, la troisième sur la deuxième et un peu dans la deuxième . Le tout est parfaitement stable. Pour éviter que les plantes poussent à travers les éventuels interstices du bois nous avons posé un géotextile derrière les poutres puis nous avons comblé avec la terre de remblai pour commencer, et de la terre normale qui restait pour finir.
Je voulais mettre en valeur la bordure de cette terrasse. Je ne voulais pas juste d'un simple gazon qui arrive jusqu'aux poutres, et je voulais une vraie démarcation. Nous avons tout d'abord raclé toute la terre pour que le tout soit à peu près de niveau. Arraché les racines de toutes les herbes, ronces, lierres et autres qui poussaient là. Nous avons ensuite utilisé des blocs de grès (car oui nous avions et avons toujours du grès ) pour délimiter la "bordure haute" de la terrasse. Nous y avons planté trois lavandes, trois cornouillers sanguins à bois rouge, un chrysanthème à fleurs blanches, des bulbes de crocus, un chèvrefeuille, un cuphea, un jasmin d'hiver et une piéride du Japon. Ensuite il y a trois œillets et 4 ostéospermums, on va voir s'ils passent l'hiver... Ça fait pas mal de monde pour les huit mètres de bordure ! Pour la finition nous avons mis du concassé de grès en guise de décor, finition, pseudo-paillage. Il ne reste plus qu'à lasurer un peu le bois pour le conserver le plus longtemps possible.
Ensuite vient la terrasse. Nous l'avons séparée en deux espaces distincts. Elle n'est pas tout à fait terminée et fera donc l'objet d'un autre article, je l'espère encore cet été ...